Quel chantier pour la gauche !

Les désillusions vont relayer les espoirs de ceux qui croyaient en la lune et je pressens que la rue sera hélas le seul moyen de se faire entendre.
Mais ce qui me choque, ce sont les abstentions ! Pourquoi tant d'inscriptions sur les liste électorales validant on le pensait un regain d'élan civique exprimé lors des présidentielles et cette abstention historique aujourd'hui ? Les électeurs ont pensé à tort que puisque tout était joué il n'y avait pas besoin de se déplacer pour voter.
Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut penser que la gauche n'existe plus. Elle est bien là ! En miette c'est sûr ! Cette leçon est dure mais peut-être nécessaire.
Il faut reconstruire maintenant en analysant les raisons de l'échec et en allant chercher les gens. Il faut de nouveaux adhérents, du neuf, des idées, des jeunes pour redonner de l'air pur à la politique si l'on veut que demain elle mobilise.