Débats au conseil municipal de Beaufort.

Publié le par citoyen 52

 

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(Courrier de l'Ouest du 17 octobre)

Bibliothèque : deux camps, deux visions.

Le projet de création d'un pôle tertiaire place de la République a fait débat lundi soir au conseil municipal. L'objet de la discorde : la construction d'une médiathèque et, en filigrane, l'avenir de la bibliothèque. Un des rares sujets qui divise diamétralement majorité et opoosition municipales.
La création d'une nouvelle bibliothèque à Beaufort, on le sait, est l'un des principaux chevaux de bataille des élus de l'opposition. Le sujet, sensible, alimentera d'ailleurs probablement la prochaine campagne électorale. Lundi soir, lors de la réunion du conseil municipal, ce thème a fait débat à la faveur d'un projet de création de pôle tertiaire sur la place de la République. 

Médiathèque virtuelle

La délibération soumise aux édiles provoyait en effet d'y faire construire un immeuble regroupant la Trésorerie, le Syndicat d'eau, le service assainissement de Beaufort-en-Anjou, ainsi que le SMICTOM. Un espace destiné à la location de bureaux au secteur privé y serait également greffé. Cette proposition aurait pu aboutir à un consensus général si, sur le plan d'implantation du bâtiment, n'avait pas figuré aussi l'esquisse d'une médiathèque. Une médiathèque impatiemment attendue par l'opposition municipale mais dont la réalisation ne semble être, pour l'heure, qu'une hypothèse.

Bibliothèque accessible

"Ce pôle tertiaire donne l'impression de n'être qu'un effet d'annonce, a lancé Claude Ganne, conseiller d'opposition. Le bâtiment tertiaire sera effectivement construit mais la médiathèque sera reléguée au 3ème voire au 4ème plan. Pourquoi nous montre-t-on un tel projet alors qu'il ne se fera pas avant des années ?" Un argument que n'a pas réfuté Jean-Charles Taugourdeau, mais il estime que les priorités sont autres. "On sait que la bibliothèque n'est pas faite pour rester là où elle se trouve actuellement, s'est-il défendu. Mais dans un premier temps, nous allons la rendre, elle et la mairie, accessible aux personnes à mobilité réduite en installant un ascenseur. Des sanitaires seront également créés pour les agents et les usagers". Le premier magistrat de la commune a en outre fait valoir que "les normes de sécurité étaient respectées" et que "la fréquentation n'était pas en baisse". 
Le point de vue du maire et de son équipe n'a visiblement pas convaincu l'opposition, qui considère que la vétusté et le manque de confortde la structure nécessitent un déménagement d'urgence. Quatre d'entre eux se sont abstenus. Seule Michèle Branger a voté contre. 

Jean-Philippe COLOMBET

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