Christine Ockrent, femme de, mais surtout incompétente !
Ils ont osé la nommer à la tête d'un groupe placé sous l'autorité de son mari de Ministre. Mais il y a plus étonnant encore...
(Paru dans Marianne2) «Christine Ockrent est compétente», peu importe de qui elle est l'épouse. Tel est, ce matin, le message délivré par les émissaires sarkoziens, comme le ministre de l'Agriculture Michel Barnier. Bien sûr, les syndicalistes de RFI ou de France 24 dénoncent le conflit d'intérêt : imagine-t-on le mari de Condoleezza Rice promu à la tête de Voice of America ? La nomination d'Ockrent décrédibilise d'emblée la création du groupe France-Monde… Mais laissons cet aspect des choses, évident.
«Nul ne doute des qualités professionnelles de Christine Ockrent», écrit Laurent Joffrin dans Libération. Justement, examinons de plus près ses qualités. Quel est le bilan professionnel de Christine Ockent ? L'échec de L'Européen, un hebdomadaire pourtant lancé avec de gros moyens – en partenariat avec Le Monde - en 1998. L'échec de L'Express, entre 1994 et 1996, jusqu'à ce que l'actionnaire décide d'appeler Denis Jeambar à la rescousse pour sauver le titre. Diriger un journal ne lui a pas réussi. Elle est davantage performante, semble-t-il, dans l'exécution de «ménages».
Certes, objectera-t-on, la reine Christine, comme son surnom l'indique, est avant tout une femme de télévision. Mais, depuis son départ du JT d'Antenne 2, en 1985, ses efforts pour maintenir une audience décente à son émission politique se sont soldés par autant d'échecs patents, ce qui a conduit les stratèges de France 3 à reculer toujours davantage au cœur de la nuit la diffusion du magazine qu'elle présente avec son même sourire inoxydable. Évidemment, Ockrent a toujours considéré que la faible audience de son magazine traduisait le désintérêt des Français pour la politique (et pour l'Europe) – quand bien même ces derniers battent tous les records de civisme avec des taux d'abstention les plus faibles de l'histoire de la République. Le secret de son insuccès est éventé depuis longtemps : Ockrent est la plus conformiste et la plus convenue de tous les journalistes français, strictement incapable d'une idée ou d'un angle journalistique original. Le plus étonnant dans cette affaire est l'étrange impunité dont elle a toujours bénéficié. La reine Christine est devenue une intouchable dans un système qui n'hésite pas, par ailleurs à zapper n'importe quel journaliste ou animateur dès qu'une légère érosion se fait jour.
On peut dire d'elle tout ce que l'on veut, sauf qu'elle est compétente. Cela n'empêche les confrères de lui souhaiter bonne chance à la tête du groupe France-Monde.
«Nul ne doute des qualités professionnelles de Christine Ockrent», écrit Laurent Joffrin dans Libération. Justement, examinons de plus près ses qualités. Quel est le bilan professionnel de Christine Ockent ? L'échec de L'Européen, un hebdomadaire pourtant lancé avec de gros moyens – en partenariat avec Le Monde - en 1998. L'échec de L'Express, entre 1994 et 1996, jusqu'à ce que l'actionnaire décide d'appeler Denis Jeambar à la rescousse pour sauver le titre. Diriger un journal ne lui a pas réussi. Elle est davantage performante, semble-t-il, dans l'exécution de «ménages».
Certes, objectera-t-on, la reine Christine, comme son surnom l'indique, est avant tout une femme de télévision. Mais, depuis son départ du JT d'Antenne 2, en 1985, ses efforts pour maintenir une audience décente à son émission politique se sont soldés par autant d'échecs patents, ce qui a conduit les stratèges de France 3 à reculer toujours davantage au cœur de la nuit la diffusion du magazine qu'elle présente avec son même sourire inoxydable. Évidemment, Ockrent a toujours considéré que la faible audience de son magazine traduisait le désintérêt des Français pour la politique (et pour l'Europe) – quand bien même ces derniers battent tous les records de civisme avec des taux d'abstention les plus faibles de l'histoire de la République. Le secret de son insuccès est éventé depuis longtemps : Ockrent est la plus conformiste et la plus convenue de tous les journalistes français, strictement incapable d'une idée ou d'un angle journalistique original. Le plus étonnant dans cette affaire est l'étrange impunité dont elle a toujours bénéficié. La reine Christine est devenue une intouchable dans un système qui n'hésite pas, par ailleurs à zapper n'importe quel journaliste ou animateur dès qu'une légère érosion se fait jour.
On peut dire d'elle tout ce que l'on veut, sauf qu'elle est compétente. Cela n'empêche les confrères de lui souhaiter bonne chance à la tête du groupe France-Monde.