Royal: "libéralisme est le mot de nos adversaires"
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"Je ne pourrai jamais dire comme l'a dit Bertrand Delanoë: 'je suis libéral, il faut réhabiliter ce mot et ce concept'", déclare l'ex-candidate socialiste à la présidentielle. "Faut-il aller jusqu'à réhabiliter ce mot de libéralisme? Non", poursuit-elle.
Ségolène Royal (Reuters)
"Je ne pourrai jamais dire comme l'a dit Bertrand Delanoë: 'je suis libéral, il faut réhabiliter ce mot et ce concept'", a déclaré l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, invitée de l'émission "Dimanche +" sur Canal +. "Faut-il aller jusqu'à réhabiliter ce mot de libéralisme? Non".
"Il est tellement chargé et tellement synonyme aujourd'hui de capitalisme débridé et de dégâts, d'écrasement des bas salaires" et "de creusement des inégalités", a souligné Ségolène Royal, candidate au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.
Référence à Jaurès
Le libéralisme "fournit de la violence" et "ce n'est pas utile et ce n'est pas possible d'aller le réhabiliter", a-t-elle ajouté, se référant à Jean Jaurès.
Interrogée sur les critiques du maire de Paris à son égard et contre la démocratie participative dans son ouvrage, Ségolène Royal estime qu'il "ne faut pas tourner en dérision la démocratie participative (...) Les caricatures sont inutiles".
"Quant aux attaques sur mon caractère ou sur mon 'irrationalité', je les ai déjà entendues", a-t-elle regretté. "Les attaques sur les personnes ne servent à rien". (Avec AP)